Fruitiers que nous cherchons
Gymnema sylvestre
Gymnema sylvestre (Retz.) Schult.
Famille : Asclepiadaceae (APG: Apocynaceae)
Synonymes : Periploca sylvestris Retz. (1781), Marsdenia sylvestris (Retz.) P.I. Forster (1995).
Noms vernaculaires : Periploca of the woods, ram’s horn, miracle fruit (En).
Origine et répartition géographique
Gymnema sylvestre a une vaste aire de répartition, qui s’étend depuis l’Afrique jusqu’en Arabie saoudite, en Inde, au Sri Lanka, au Vietnam et en Chine du sud, ainsi que du Japon (îles Ryukyu) aux Philippines, à la Malaisie, à l’Indonésie et à l’Australie. En Afrique, il est présent dans la plupart des régions d’Afrique de l’Ouest et s’étend vers l’est jusqu’en Ethiopie et vers le sud jusqu’en Afrique du Sud.
Description
Buisson rampant ou liane atteignant 3 m de haut, tige atteignant 15 mm de diamètre, s’enracinant aux nœuds, écorce grise, à poils courts devenant glabres, à lenticelles ; latex abondant dans toutes les parties. Feuilles opposées, simples et entières ; pétiole de 5–25 mm de long ; limbe ovale à elliptique, de 2–9 cm × 1–5,5 cm, base arrondie, cunéiforme ou cordée, apex arrondi à acuminé, glabre au-dessus, légèrement ou densément couvert de poils courts au-dessous. Inflorescence : cyme ombelliforme axillaire, à 3–12 fleurs, atteignant 1,5 cm de diamètre ; pédoncule de 2–13 mm de long. Fleurs bisexuées, régulières, 5-mères, jaunâtres, parfumées ; pédicelle de 2–8 mm de long ; lobes du calice ovales, de 1–2,5 mm de long, apex obtus, poilus ; corolle campanulée, atteignant 5,5 mm de diamètre, tube de 2–2,5 mm de long, lobes d’environ 2,5 mm de long, lobes de la couronne d’environ 1,5 mm de long, avec une cannelure à l’intérieur, densément poilue ; ovaire supère, portion apicale de la tête du stigmate exserte du sommet de la colonne staminale. Fruit : paire de follicules, chacun lancéolé, de 5–10 cm × 6–10 mm, s’amenuisant progressivement à l’apex, vert pâle à beige ou brunâtre, contenant de nombreuses graines. Graines ovoïdes, aplaties, garnies d’une touffe de poils blancs à l’apex.
Croissance et développement
En Afrique de l’Ouest, la floraison a lieu à la fin de la saison des pluies et au début de la saison sèche.
Les effets du substrat de culture sur les performances de Gymnema sylvestre ont été étudiés dans un essai en pot, comparant un mélange de rempotage enrichi de vermicompost, ou bien de tourbe de coco, de boue de pressoir ou de fumier : à 4 mois après la plantation, c’est le mélange de rempotage enrichi de vermicompost qui a donné les meilleurs résultats significatifs en général.
Ecologie
Gymnema sylvestre pousse dans les forêts secondaires, les ripisylves et les savanes arbustives sèches, habituellement sur sol sableux ou limoneux. Il est présent de façon disséminée et localement abondant et commun. Il préfère des précipitations bien réparties dans l’année, de 600–1000 mm.
Perspectives
Les perspectives de Gymnema sylvestre comme plante médicinale semblent considérables, surtout pour le traitement du diabète. Il a fait l’objet d’un brevet comme antidiabétique. Des techniques de culture de tissus sont mises au point afin d’obtenir une haute teneur en composés actifs. Un approfondissement des recherches est nécessaire pour sélectionner des génotypes à haut rendement en vue de les cultiver, et aussi pour élaborer des techniques de culture appropriées.
Usages
En Inde et en Chine, les feuilles amères de Gymnema sylvestre sont connues sous l’appellation de “destructeur du sucre”, car elles empêchent temporairement d’éprouver des sensations sucrées. L’usage par les herboristes de ces feuilles comme traitement contre le diabète sucré remonte à plus de 2000 ans.
En Afrique de l’Ouest, les feuilles se prennent également contre le diabète, et l’on prête des vertus purgatives et émétiques aux feuilles et aux racines. Au Soudan, les feuilles broyées ou les racines en poudre s’appliquent sur les morsures de serpent. Dans l’est de l’Afrique, on frictionne des scarifications au flanc avec des feuilles broyées pour traiter les points de côté. En Tanzanie, les racines cuites écrasées dans la nourriture se prennent pour traiter l’épilepsie. En Angola, des préparations de feuille et de tige se prennent contre le cancer. Au Botswana, des racines cuites écrasées ou de la poudre de racine s’emploient en externe pour traiter les furoncles. A Madagascar, l’infusion de ramilles feuillées se prend pour traiter la gonorrhée. Les feuilles fraîches se mastiquent pour traiter le diabète.
En Inde et en Chine, les racines et les feuilles servent par ailleurs à traiter toutes sortes d’affections, comme l’arthrite rhumatoïde, la goutte, l’inflammation des vaisseaux sanguins, les œdèmes, la fièvre, la toux, les hémorroïdes, les furoncles, les petites plaies, les piqûres d’insectes et les morsures de serpent, et comme stomachique.
Récemment, Gymnema sylvestre a attiré beaucoup l’attention du fait que la poudre de feuille aiderait à contrôler le taux de glycémie de personnes souffrant de diabète de types 1 et 2, lorsqu’elle est associée à l’insuline. Elle entre en outre dans la composition d’additifs alimentaires comme remède pour la perte de poids car elle est créditée du pouvoir d’inhiber les envies de sucreries et aurait des effets lipidoréducteurs. Elle participe également à la prévention des caries. En période de grossesse ou d’allaitement, il est déconseillé de prendre cette plante car elle n’a pas suffisamment été étudiée et présente une nocivité potentielle pour le bébé.
En Afrique de l’Ouest et dans toute l’Asie, les feuilles sont consommées en soupes ou comme légume cuit. En Namibie, on consomme le fruit grillé après l’avoir pelé et en avoir ôté les graines. Son goût est proche de celui de la pomme de terre.
Famille : Asclepiadaceae (APG: Apocynaceae)
Synonymes : Periploca sylvestris Retz. (1781), Marsdenia sylvestris (Retz.) P.I. Forster (1995).
Noms vernaculaires : Periploca of the woods, ram’s horn, miracle fruit (En).
Origine et répartition géographique
Gymnema sylvestre a une vaste aire de répartition, qui s’étend depuis l’Afrique jusqu’en Arabie saoudite, en Inde, au Sri Lanka, au Vietnam et en Chine du sud, ainsi que du Japon (îles Ryukyu) aux Philippines, à la Malaisie, à l’Indonésie et à l’Australie. En Afrique, il est présent dans la plupart des régions d’Afrique de l’Ouest et s’étend vers l’est jusqu’en Ethiopie et vers le sud jusqu’en Afrique du Sud.
Description
Buisson rampant ou liane atteignant 3 m de haut, tige atteignant 15 mm de diamètre, s’enracinant aux nœuds, écorce grise, à poils courts devenant glabres, à lenticelles ; latex abondant dans toutes les parties. Feuilles opposées, simples et entières ; pétiole de 5–25 mm de long ; limbe ovale à elliptique, de 2–9 cm × 1–5,5 cm, base arrondie, cunéiforme ou cordée, apex arrondi à acuminé, glabre au-dessus, légèrement ou densément couvert de poils courts au-dessous. Inflorescence : cyme ombelliforme axillaire, à 3–12 fleurs, atteignant 1,5 cm de diamètre ; pédoncule de 2–13 mm de long. Fleurs bisexuées, régulières, 5-mères, jaunâtres, parfumées ; pédicelle de 2–8 mm de long ; lobes du calice ovales, de 1–2,5 mm de long, apex obtus, poilus ; corolle campanulée, atteignant 5,5 mm de diamètre, tube de 2–2,5 mm de long, lobes d’environ 2,5 mm de long, lobes de la couronne d’environ 1,5 mm de long, avec une cannelure à l’intérieur, densément poilue ; ovaire supère, portion apicale de la tête du stigmate exserte du sommet de la colonne staminale. Fruit : paire de follicules, chacun lancéolé, de 5–10 cm × 6–10 mm, s’amenuisant progressivement à l’apex, vert pâle à beige ou brunâtre, contenant de nombreuses graines. Graines ovoïdes, aplaties, garnies d’une touffe de poils blancs à l’apex.
Croissance et développement
En Afrique de l’Ouest, la floraison a lieu à la fin de la saison des pluies et au début de la saison sèche.
Les effets du substrat de culture sur les performances de Gymnema sylvestre ont été étudiés dans un essai en pot, comparant un mélange de rempotage enrichi de vermicompost, ou bien de tourbe de coco, de boue de pressoir ou de fumier : à 4 mois après la plantation, c’est le mélange de rempotage enrichi de vermicompost qui a donné les meilleurs résultats significatifs en général.
Ecologie
Gymnema sylvestre pousse dans les forêts secondaires, les ripisylves et les savanes arbustives sèches, habituellement sur sol sableux ou limoneux. Il est présent de façon disséminée et localement abondant et commun. Il préfère des précipitations bien réparties dans l’année, de 600–1000 mm.
Perspectives
Les perspectives de Gymnema sylvestre comme plante médicinale semblent considérables, surtout pour le traitement du diabète. Il a fait l’objet d’un brevet comme antidiabétique. Des techniques de culture de tissus sont mises au point afin d’obtenir une haute teneur en composés actifs. Un approfondissement des recherches est nécessaire pour sélectionner des génotypes à haut rendement en vue de les cultiver, et aussi pour élaborer des techniques de culture appropriées.
Usages
En Inde et en Chine, les feuilles amères de Gymnema sylvestre sont connues sous l’appellation de “destructeur du sucre”, car elles empêchent temporairement d’éprouver des sensations sucrées. L’usage par les herboristes de ces feuilles comme traitement contre le diabète sucré remonte à plus de 2000 ans.
En Afrique de l’Ouest, les feuilles se prennent également contre le diabète, et l’on prête des vertus purgatives et émétiques aux feuilles et aux racines. Au Soudan, les feuilles broyées ou les racines en poudre s’appliquent sur les morsures de serpent. Dans l’est de l’Afrique, on frictionne des scarifications au flanc avec des feuilles broyées pour traiter les points de côté. En Tanzanie, les racines cuites écrasées dans la nourriture se prennent pour traiter l’épilepsie. En Angola, des préparations de feuille et de tige se prennent contre le cancer. Au Botswana, des racines cuites écrasées ou de la poudre de racine s’emploient en externe pour traiter les furoncles. A Madagascar, l’infusion de ramilles feuillées se prend pour traiter la gonorrhée. Les feuilles fraîches se mastiquent pour traiter le diabète.
En Inde et en Chine, les racines et les feuilles servent par ailleurs à traiter toutes sortes d’affections, comme l’arthrite rhumatoïde, la goutte, l’inflammation des vaisseaux sanguins, les œdèmes, la fièvre, la toux, les hémorroïdes, les furoncles, les petites plaies, les piqûres d’insectes et les morsures de serpent, et comme stomachique.
Récemment, Gymnema sylvestre a attiré beaucoup l’attention du fait que la poudre de feuille aiderait à contrôler le taux de glycémie de personnes souffrant de diabète de types 1 et 2, lorsqu’elle est associée à l’insuline. Elle entre en outre dans la composition d’additifs alimentaires comme remède pour la perte de poids car elle est créditée du pouvoir d’inhiber les envies de sucreries et aurait des effets lipidoréducteurs. Elle participe également à la prévention des caries. En période de grossesse ou d’allaitement, il est déconseillé de prendre cette plante car elle n’a pas suffisamment été étudiée et présente une nocivité potentielle pour le bébé.
En Afrique de l’Ouest et dans toute l’Asie, les feuilles sont consommées en soupes ou comme légume cuit. En Namibie, on consomme le fruit grillé après l’avoir pelé et en avoir ôté les graines. Son goût est proche de celui de la pomme de terre.