Fruitiers que nous cherchons
Le Pitaya
Le pitaya ou pitahaya (du taïno « fruit écailleux »), également connu sous le nom de « fruit du dragon » (ou dragon fruit, strawberry pear en anglais), est le fruit de différentes espèces de cactus hémiépiphytes, et plus particulièrement de celles de l’espèce Hylocereus undatus (anciennement H. triangularis).
Fleur :
Hylocereus undatus, ou « raquette tortue » ou « Belle de nuit », est appelé en anglais night blooming cereus, c’est-à-dire « Cereus à floraison nocturne ». En effet, cette plante à rameaux triangulaires fleurit à la tombée de la nuit et la grosse fleur blanche à la douce odeur de vanille mesure près de 30 cm de diamètre mais ne tient généralement qu’une nuit. Cela a suffi pour faire de cette espèce une plante ornementale.
Cette plante à fruits a de grandes feuilles :
blanches à taches roses pour Hylocereus undatus.
rouges à points roses pour Hylocereus polyrhizus.
blanches à points jaunes pour Selenicereus megalanthus.
Fruit :
Pitaya sanguin Hylocereus polyrhizus
Pitaya jaune à chair blanche Selenicereus megalanthus
Le pitaya mesure une dizaine de centimètres et pèse environ 350 grammes. Sa chair est comestible et ressemble par sa texture et la présence de petits pépins noirs à celle du kiwi, avec un goût cependant beaucoup plus doux.
Il existe trois sortes de fruits provenant d’autant d’espèces distinctes, tous comestibles, à basse teneur en calories et portant une peau épaisse à petites feuilles :
Hylocereus undatus, pulpe blanche et peau rose
Hylocereus polyrhizus, pulpe rouge et peau rose
Selenicereus megalanthus, pulpe blanche et peau jaune
Qualité nutritive :
Le pitaya a des vertus digestives entre autres en ce qui concerne la constipation, car les graines de ce fruit ont un léger effet laxatif.
100 grammes de fruit ne contiennent qu’une cinquantaine de calories et la pitaya est riche en vitamines, minéraux, fibres, antioxydants et bêtacyanine (principalement la variété à chair rouge). La pitaya rouge (Hylocereus sp.), a une faible teneur en vitamine (de 116 à 171 mg par gramme de pulpe fraîche). Cependant la pulpe est riche en antioxydants comme la bétacyanine (de 0,32 à 0,41 mg) et des composés phénoliques : son indice ORAC est de 8,8 à 11,3 (activité antioxydante par g exprimées en micromoles de Trolox équivalents).
Elle aide aussi à réduire le taux d’acide urique dans le sang et favorise ainsi la prévention de la goutte
L’expérience de manger une pitaya est proche de celle du kiwi. On le mange cru. Les graines ont la taille des graines de sésame et sont disséminées dans la pulpe. Elles sont donc absorbées avec le fruit. On peut en faire du jus ou du vin ; la grosse fleur de la pitaya est aussi comestible et on peut en faire du thé.
Goût et qualité esthétique :
La couleur attrayante du fruit, plus encore que ses qualités nutritives, en font un excellent produit marketing. En effet, la pitaya rouge a un gout léger4,5, comparée à la pitaya jaune qui est plus sucrée6. La pitaya sanguine est la plus goûteuse des trois espèces, mais c'est un fruit qui est difficile à trouver en magasin.
Production et consommation :
La pitaya a l’avantage de nécessiter de cinq à dix fois moins d’eau que n’importe quelle autre culture fruitière, ce qui en fait un produit intéressant à exploiter dans les zones arides.
En 2010, les principaux producteurs mondiaux de pitaya sont la Colombie et le Mexique.
Originaires du Mexique et s'étendant jusqu'à l'Amérique centrale, ces cactus aux allures de vignes vierges ont été importés au Viêt Nam par les colons français au début du xixe siècle. Initialement, les fruits y étaient réservés à la famille royale puis à la bourgeoisie locale. Ils devinrent ensuite le premier produit d’exportation du Viêt Nam et rivalisèrent en prix avec le fruit vedette d’Asie, le durian. Ils sont aujourd’hui cultivés et appréciés dans toute l’Asie du Sud Est (Malaisie, Taïwan) et la côte sud-est de la Chine. La version bonsaï de la pitaya est courante sur les marchés à fleur de Taïwan.
Depuis quelques années, la production de pitaya se développe de plus en plus dans des pays tels que le Viêt Nam, Israël (sous serres car cette cactacée ne supporte pas le plein soleil), le Guatemala, l’Australie ou, pour ce qui est de la République française, sur l’île de La Réunion, en Guadeloupe, en Polynésie et en Nouvelle-Calédonie. La seule difficulté de la production de ce fruit réside dans la fécondation des fleurs qui, originellement, est faite par les papillons ou les chauves-souris des forêts tropicales. On le multiplie généralement donc plutôt par bouture.
Fleur :
Hylocereus undatus, ou « raquette tortue » ou « Belle de nuit », est appelé en anglais night blooming cereus, c’est-à-dire « Cereus à floraison nocturne ». En effet, cette plante à rameaux triangulaires fleurit à la tombée de la nuit et la grosse fleur blanche à la douce odeur de vanille mesure près de 30 cm de diamètre mais ne tient généralement qu’une nuit. Cela a suffi pour faire de cette espèce une plante ornementale.
Cette plante à fruits a de grandes feuilles :
blanches à taches roses pour Hylocereus undatus.
rouges à points roses pour Hylocereus polyrhizus.
blanches à points jaunes pour Selenicereus megalanthus.
Fruit :
Pitaya sanguin Hylocereus polyrhizus
Pitaya jaune à chair blanche Selenicereus megalanthus
Le pitaya mesure une dizaine de centimètres et pèse environ 350 grammes. Sa chair est comestible et ressemble par sa texture et la présence de petits pépins noirs à celle du kiwi, avec un goût cependant beaucoup plus doux.
Il existe trois sortes de fruits provenant d’autant d’espèces distinctes, tous comestibles, à basse teneur en calories et portant une peau épaisse à petites feuilles :
Hylocereus undatus, pulpe blanche et peau rose
Hylocereus polyrhizus, pulpe rouge et peau rose
Selenicereus megalanthus, pulpe blanche et peau jaune
Qualité nutritive :
Le pitaya a des vertus digestives entre autres en ce qui concerne la constipation, car les graines de ce fruit ont un léger effet laxatif.
100 grammes de fruit ne contiennent qu’une cinquantaine de calories et la pitaya est riche en vitamines, minéraux, fibres, antioxydants et bêtacyanine (principalement la variété à chair rouge). La pitaya rouge (Hylocereus sp.), a une faible teneur en vitamine (de 116 à 171 mg par gramme de pulpe fraîche). Cependant la pulpe est riche en antioxydants comme la bétacyanine (de 0,32 à 0,41 mg) et des composés phénoliques : son indice ORAC est de 8,8 à 11,3 (activité antioxydante par g exprimées en micromoles de Trolox équivalents).
Elle aide aussi à réduire le taux d’acide urique dans le sang et favorise ainsi la prévention de la goutte
L’expérience de manger une pitaya est proche de celle du kiwi. On le mange cru. Les graines ont la taille des graines de sésame et sont disséminées dans la pulpe. Elles sont donc absorbées avec le fruit. On peut en faire du jus ou du vin ; la grosse fleur de la pitaya est aussi comestible et on peut en faire du thé.
Goût et qualité esthétique :
La couleur attrayante du fruit, plus encore que ses qualités nutritives, en font un excellent produit marketing. En effet, la pitaya rouge a un gout léger4,5, comparée à la pitaya jaune qui est plus sucrée6. La pitaya sanguine est la plus goûteuse des trois espèces, mais c'est un fruit qui est difficile à trouver en magasin.
Production et consommation :
La pitaya a l’avantage de nécessiter de cinq à dix fois moins d’eau que n’importe quelle autre culture fruitière, ce qui en fait un produit intéressant à exploiter dans les zones arides.
En 2010, les principaux producteurs mondiaux de pitaya sont la Colombie et le Mexique.
Originaires du Mexique et s'étendant jusqu'à l'Amérique centrale, ces cactus aux allures de vignes vierges ont été importés au Viêt Nam par les colons français au début du xixe siècle. Initialement, les fruits y étaient réservés à la famille royale puis à la bourgeoisie locale. Ils devinrent ensuite le premier produit d’exportation du Viêt Nam et rivalisèrent en prix avec le fruit vedette d’Asie, le durian. Ils sont aujourd’hui cultivés et appréciés dans toute l’Asie du Sud Est (Malaisie, Taïwan) et la côte sud-est de la Chine. La version bonsaï de la pitaya est courante sur les marchés à fleur de Taïwan.
Depuis quelques années, la production de pitaya se développe de plus en plus dans des pays tels que le Viêt Nam, Israël (sous serres car cette cactacée ne supporte pas le plein soleil), le Guatemala, l’Australie ou, pour ce qui est de la République française, sur l’île de La Réunion, en Guadeloupe, en Polynésie et en Nouvelle-Calédonie. La seule difficulté de la production de ce fruit réside dans la fécondation des fleurs qui, originellement, est faite par les papillons ou les chauves-souris des forêts tropicales. On le multiplie généralement donc plutôt par bouture.